vendredi 19 février 2010

Bon là ça va faire

J'ai laissé la poussière accumuler sur cet espace virtuel depuis tellement longtemps que j'ai eu le temps de visiter un autre pays (dont j'ai ramené une intégrale de Mafalda en langue originale) avant de penser à réactiver mon compte.

Ce qui explique cette longue absence est d'abord le fait que j'ai encore de la difficulté à utiliser le format du blogue correctement. Je me lance toujours dans des grandes envolées qui me prennent un temps à compléter, et disons que dans les derniers mois c'était un investissement de temps inversement proportionnel à la progression de mon mémoire. Maintenant que j'ai complété ce long texte, je me suis dit que je pourrais songer à remettre sur les rails ce projet.

Certains de mes collègues universitaires ont des blogues qu'ils utilisent comme terrain de jeu pour leurs recherches. Je pourrais un peu faire de même: à la fois mettre en valeur les textes déjà publiés ailleurs, déposer mes travaux d'école qui ne seraient jamais diffusés autrement et livrer quelques impressions des machins que je lis au passage, au détriment des trucs plus imposant, pressants et compliqués qui jonchent mon bureau.

Tiens, par exemple, hier je me suis acheté pour une seconde fois Hicksville de Dylan Horrocks parce que je me suis rappelé que c'est un sérieux candidat pour un travail de fin de session dans un séminaire sur l'altérité (ex-aequo avec le Acme Novelty 17 et Generation X de Douglas Coupland), et au passage je me suis ramassé Born Again, une collection de comics de Daredevil scénarisé par Frank Miller et dessiné par David Mazzucchelli (mais disons qu'on reconnaît le style Miller). J'avais acheté à rabais la version française d'une partie de ce récit il y a plus de 10 ans et, bon, je voulais lire la fin, parce qu'autrement je ne suis pas un grand fan de superhéros. Disons que si le récit n'est pas glorieux, contraintes éditoriales Marvel oblige, la plume est chouette et préfigure le ton roman noir de Miller si bien déployé dans les Sin City. Et Mazzucchelli? On comprend son potentiel, qui s'est révélé encore mieux dans City of Glass et qui atteint son apothéose dans Asterios Polyp. Mais je vous en reparle bientôt.

Bon, dans pas trop long je vais mettre en ligne un texte sur l'adaptation de Valse avec Bachir en bande dessinée. En fait, je vais expliquer pourquoi l'adaptation est un peu merdeuse. Et j'ai placé une commande pour l'intégrale d'Alec, le projet autofictionnel d'Eddie Campbell.

2 commentaires:

Paule Mackrous a dit…

Coudonc! Té ben vedge ;)
Quand on dit "ça va faire", on fait quelque chose après...
Aweille, publie!
:)

Bb a dit…

Ceci dit, je seconde Paule ;)